Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ferme de la Tonnellerie

20 novembre 2008

COMMENT NOUS JOINDRE?

Après avoir vu quelques demandes nous prenons conscience que les infos pour rentrer en contact avec nous ne sont pas toujours très clairs. Alors pour y remédier voici les différents moyens de nous joindre.

Téléphone : 03 23 24 22 82 après 20h.

Portable Daniel : 06 14 40 15 12

Portable Sylvie : 06 23 97 79 59

Sachez que pour les portables, comme ils ne passent pas bien dans le village nous les utilisons quand nous sommes en extérieur à la ferme. Donc ne soyez pas étonnés si vous tombez sur la messagerie, mais nous écoutons quand même nos messages à chaque fois.

E-mail : fermedelatonnellerie@yahoo.fr

Publicité
Publicité
13 mai 2008

QUI SOMMES NOUS?

Daniel a 56 ans et est depuis 1972 l'exploitant de cette petite exploitation de 45 ha, située dans le Laonnois, à 17km de Laon et 35km de Reims. Il se définit plus comme "paysan" que comme agriculteur, c'est sans aucune notion péjorative quand il le mentionne, mais avec une certaine fierté. Pour lui sa vie c'est son travail. Il a une certaine idée de la qualité de vie qu'il veut avoir même si il est obligé de suivre le mouvement pour réussir à faire vivre son patrimoine. Mais l'argent n'est pas le motif premier de son métier. Il défend une certaine qualité de vie qui passe d'abord par son assiette.

Son credo "je suis le premier consommateur de ce que je produis, donc je ne vais pas empoisonner les autres. Faire découvrir ou redécouvrir le goût des légumes aux gens est important à mes yeux."

Quand il a repris la ferme, il y avait des vaches allaitantes. Blé, betteraves, escourgeon faisaient tourner l'ensemble des terres. Au fil des années les vaches ont disparu pour faire place à des veaux à l'engraissement et un troupeau de boeufs de 36 mois. Là aussi cela a fait place à des taurillons. Et puis les grandes cultures ont commencé à donner de signes de faiblesse notamment les betteraves qui sur le terroir rencontraient des maladies encore inconnues jusqu'ici. Il a fallu réfléchir à une nouvelle orientation. Et même si la fraise avait toujours eu sa place dans la famille, il fut décidé de lui adjoindre des asperges, et côté grande culture du tabac  blond. L'orge de printemps a détronné l'escourgeon, le maïs est venu s'ajouter à la liste et la PAC est venue mettre la zizanie en France, en Europe pour on ne sait toujours pas vraiment quel réel objectif.

En quelques années Daniel tripla sa surface de tabac et décida d'arrêter l'élevage. Et puis il s'aperçut que les conditions climatiques étaient souvent une galère pour le tabac, qui même bien assuré, faisait trembler l'exploitation à chaque destruction par la grêle, en moyenne une fois tous les deux ans. Il décida de faire un peu plus de pommes de terre que celles familiales, il rajouta des légumes d'hiver (poireaux, carottes) et en quelques années se mit à faire de plus en plus de légumes. C'est en 2001 suite à un orage de grêle particulièrement destructeur qu'il se tourna vers les marchés et se mit à faire de plus en plus de légumes.

Daniel est marié à Sylvie depuis 1979. Parisienne, elle a su se mettre au rythme de la campagne. Elle a commmencé  à transformer les fraises il y a une dizaine d'années maintenant. Elle a fait des stages, rencontré d'autres femmes, qui comme elle, voulaient se diversifier, et a mis en place des transformations sous formes de confitures, sirops et nectars. En plus des fraises, il y a maintenant des framboises, des groseilles et de la rhubarbe.

Ensemble ils ont eu trois enfants :

Julien, qui a 28 ans est marié et travaille sur une autre exploitation la semaine. Il vient donner un sérieux coup de main à son père le soir et les week end. Son rêve reprendre l'exploitation. C'est en partie pour lui que l'AMAP a vu le jour car c'est un bon moyen pour un jeune de se lancer et de reprendre une petite exploitation.

Justine, qui va avoir 26 ans et qui fait des études pour travailler dans le milieu agricole en tant que conseillère technique. Son cheval de bataille, l'agriculture durable et le respect de l'environnement. C'est son crédo, et quand elle ne bataille pas pour faire entendre la logique des choses, elle aime venir aider son père sur l'exploitation.

Etienne 22 ans travaille lui aussi sur une autre exploitation. Il a peu de temps libre à consacrer à l'exploitation familiale, mais quand il est disponible, lui aussi donne de son temps et de sa personne.

Ce n'est pas une fine équipe car le choc des générations se fait entendre haut et fort mais c'est une équipe qui croit en ce concept de l'AMAP et qui veut mettre tous les moyens pour que cela marche.

13 mai 2008

CONQUETE VERS LE BIO

Je reviens vers vous pour vous donner quelques explications sur la façon dont nous envisageons de faire du bio.

Tout d'abord il faut savoir que dans notre département la Chambre d'Agriculture n'a pas de technicien qui s'occupe de maraichage bio. En l'occurence depuis plus d'un an nous sommes en relation avec l'AB Picardie d'Amiens.

Tout avait bien commencé, puisqu'une étude sur le terrain avait été faite à l'automne dernier, et que le technicien de cette AB nous suivait et de notre côté nous assistions aux journées de formation qui étaient proposées. Et puis il y a quelques semaines maintenant ce dernier est parti, sans vraiment nous prévenir. De ce fait nous n'avons plus de nouvelles sur qui suivra notre dossier maintenant.

Je vais quand même vous donner une idée des difficultés que nous rencontrons sur la manière de mettre en place le bio dans notre secteur. Au niveau des achats de plants nous n'avons pas trouvé de producteur qui serait susceptible de nous livrer toutes les semaines, le seul se trouve à AMBRICOURT dans le 62, la porte à côté en somme. Ce monsieur, avec qui nous avons pris contact est prêt à nous fournir du plant. Alors vous me direz où est le problème, et bien c'est le transport. Il peut livrer à Amiens, qui est à 3h allée-retour de Mauregny. Ensuite les transporteurs qu'il a lui même contacté lui demande soit un minimum de 3 palettes, soit une tarification exhorbitante. Même en se mettant à quelques planteurs du coin, nos besoins hebdomadaires ne correspondent à ce qui est demandé.

Pourquoi ne pas faire son plant? Pour différentes raisons. La première la place, ensuite le temps et les moyens que nous avons. Nos serres ne sont pas chauffées, elles n'ont pas une surface idéale et nous n'avons pas toujours le temps. Enfin, on pourrait tout faire, mais il faut aussi savoir laisser faire aux professionnels ce qu'ils savent très bien faire.

Cette année nous n'aurons plus de betteraves sucrières puisque la sucrerie est fermée et nous n'avons pas de tabac blond. Nous verrons l'incidence que cela a sur notre revenu, mais cela nous permet de produire plus de légumes, qui dans la majorité des cas ne recoivent aucun traitement une fois mis en terre.

Nous continuerons de vous tenir au courant de nos démarches mais quel parcours du combattant dans ce pays pour faire quelque chose de normal aux yeux de beaucoup.

13 mai 2008

LE PANIER

Chaque semaine, l'Amapien vient sur le lieu de distribution, pour retirer son "panier". En fait, pour respecter le côté écologique de la démarche des AMAPS, il n'y a pas de panier.

Quand nous préparons la distribution nous le faisons en vrac de manière à utiliser le moins possible d'objet polluant, comme des sacs. Donc pour chaque légumes nous comptons, il est vrai que pour certains légumes cela n'est pas possible.Exemple, les pommes de terre, les salades, les carottes, les poireaux, etc sont comptés, par contre les asperges, les radis sont mis en bottes. Et pour les haricots, les épinards c'est à la poignée.

Au moment de la distribution un panneau indique la quantité et les variétés à prendre, il suffit juste d'amener son cabas et de se servir.

13 mai 2008

MAI 2008

Presque mi Mai déjà. Comme dit dans le bulletin d'avril ce mois-ci les travaux ne manquent pas. Il reste encore beaucoup à faire surtout côté repiquage.

Nous avons eu plusieurs jours de désagrément autour de la pompe d'irrigation, mais après des heures de persévérence et d'énervement cela fonctionne, pour combien de temps cela reste un mystère.

Il est vrai que le mois de Mai est un des plus chargé, les asperges nous prennent beaucoup de temps le matin, alors qu'au même moment il faudrait être dans les serres pour arroser ou repiquer. Mais on n'y est toujours arrivé alors pourquoi pas cette année.

BIENTOT des photos, j'ai enfin réussi à ne pas oublier l'appareil en partant dans les champs. Alors encore un peu de patience et vous pourrez visualiser ce que représente tous les travaux déjà faits.

Publicité
Publicité
13 mai 2008

MONTAGE DES SERRES & REPIQUAGE

La saison est lancée, il reste encore beaucoup à faire, mais grâce aux bénévoles deux des trois serres sont pratiquement opérationnelles. Quant à la troisième elle a vu le jour samedi 3 mai.

Cependant il reste beaucoup de fils à tendre, de boulons à boulonner et de vis à visser. Si parmi vous, quelques uns ont envie de passer une journée sympa dans les champs alors inscrivez vous pour le samedi 17 mai.

Par contre si il y en a qui préfère repiquer prévenez-nous car cette semaine le travail est accés sur repiquage, mise en place de l'irrigation.

Lundi de la Pentecôte on a bien avancé, avec quelques bénévoles. La journée fut très chaude.

A bientôt

15 avril 2008

AVRIL 2008

Daniel_serre_2008

Le mois d’avril se termine et vous avez constaté comme nous que cela n’avait rien de printanier. On a pu compter les belles journées et même si il faut de l’eau, c’est surtout la chaleur qui fait défaut.

Malgré tout  radis, petit pois, fèves, oignons, échalotes, carottes, pommes de terre et fraisiers ont été mis en terre. Ainsi que les épinards, choux brocoli et choux fleur et choux de printemps. Et bien entendu les différentes variétés de salade.

Prochainement tomates, aubergines, poivrons, courgettes vont suivre.

Mai et juin seront les deux mois les plus chargées de tous. Car il faudra continuer d’entretenir les parcelles et récolter pour assurer les distributions.

Vous avez remarqué que les asperges ont fait leur apparition. Le temps ne joue pas en  notre faveur. En effet ces demoiselles n’aiment que la chaleur pour se dévoiler à nos regards.


8 janvier 2008

Coup de Gueule : Les acides gras trans et moi...

C'est la guerre entre nous...
Ça y est, j'enfile à nouveau ma cape de "Super Consomm'actrice Enervée" pour bouter les acides gras trans hors de mon assiette (faute de les bouter hors de France... il faut dire que la dernière fois qu'une nana a essayé de bouter hors de France, ça lui a pas trop réussi!)

Connaissez vous les acides gras trans?

C'est quoi ce truc, vous demanderez vous peut-être... ? Et bien pour faire simple c'est un produit très prisé par l'agroalim' infamement mauvais pour la santé, qui se cache partout dans les gâteaux, pâtes à tarte, etc sous l'appellation "graisse hydrogénée", voire "... partiellement hydrogénée"...

L’industrie agroalimentaire s’est jetée comme la pauvreté sur ce bas monde dans l’utilisation de ces acides gras trans pour diverses raisons (bassement économiques faut il l'ajouter?) :
1 - leur coût bien moins élevé (évidemment… moins c'est bon plus c'est moins cher!)
2 - leur durée de conservation plus longue (ben oui, stockons les!)
3 -leur plus grande résistance aux hautes températures (ainsi on change par exemple l’huile de friture deux fois moins souvent… donc c'est deux fois plus moins cher et comme en plus c'est déjà deux fois moins cher...)
4 - leur consistance crémeuse, maléable, facile à travailler et donnant une consistance "parfaitement parfaite"!
Ahhh j'adore ce monde libéral...!


Alerte Rouge!

Même la grande busherie a tiré la sonnette d'alarme en 94... Depuis 5 ans le Danemark et le Canada en ont interdit l'utilisation... et la France, comme d'hab... bonne dernière sur la prévention... on incite seulement les industriels à les indiquer sur les étiquettes. Alors attention, achtung, vigilance extrême dés qu'une étiquette vous dévoile au passage en italique en tout petit dans ses composants de l' “huile végétale hydrogénée ou partiellement hydrogénée” ou bien (plus rarement) "acide gras trans" (c'est trop terrifiant ce mot!)...

Et d'où qu'on en trouve?

PARTOUT!!! C'est une plaie, une calamité car ça se cache surtout dans les produits dont les enfants raffolent : viennoiseries industrielles, gâteaux, pâtes à tartes industrielles, barres chocolatées, plats cuisinés industriels, crackers, soupes et aliments en boite... and... last but not least... les pâtes à tartiner (NutellOGM mon ennemi, me revoila!). Evidemment l'huile* et la margarine n'y echappent pas... Alors même vos croissants ordinaires chez votre boulanger préféré... si... A part si votre boulanger préféré a choisi la qualité et la sécurité...


What?!

Alors là à cette étape du message, vous devez vous demander : "Mais qu'est ce qui lui prend à se crêper le brushing avec ses acides gras trans...? "
Ben nous y voilà!Les gras trans ont deux effets qui accroissent le risque de maladie du cœur :
1 - Ils augmentent le taux de mauvais cholestérol (lipoprotéines à faible densité ou LDL) dans le sang. Les LDL constituent un facteur de risque de maladie du cœur.
2 - Ils diminuent le taux de bon cholestérol (lipoprotéines à haute densité ou HDL) dans le sang. Les HDL protègent contre les maladies du cœur.


Et voilà et pi c'est mon coté anti-trans (avec une exception pour les transgenres pour qui j'ai énormément de sympathie!), anti acides gras trans, anti OGM... tout est lié... Anti mal-bouffe...


Alors, frères et sœurs consomm'acteurs, rebellons nous refusons de manger mal pour vivre mal, matons les étiquettes et boycottons la m... qu'on veut nous faire avaler!


Signé : une consomm'actrice énervée!

* Pour une huile de qualitée, riche en acides gras indispensables et dépourvue de ces composés toxiques trans : lire les étiquettes et choisir une huile qui n'a pas été chauffée et dont l'extraction n'a pas été faite avec des produits chimiques. L'huile doit être de PREMIERE PRESSION A FROID.

4 janvier 2008

VANESSA

Vanessa Bonneville a 24 ans, elle habite Trucy près de Laon.

Elle est arrivée chez nous, suite à une annonce à l'ANPE. Son profil nous a tout de suite plu, mais nous avons mis un mois de plus avant de la contacter car il y avait quelqu'un à l'essai sur l'exploitation.

Elle est restée de mi-mai à mi-octobre en CDD et depuis elle a un CDI.

Elle est facile à vivre, c'est une bosseuse. Elle s'entend bien avec tout le monde et les Amapiens qui viennent sur l'exploitation sont heureux de travailler avec elle. Ils sont même fiers, car c'est grâce à eux que l'on a pu l'embaucher.

Retrouvez la ici

4 janvier 2008

Article L'Aisne - Conseil Général

article_Consei_General_2007

(cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Ferme de la Tonnellerie
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité